En réponse à l’imposition du retour au présentiel à hauteur de 3 jours par semaine pour tous ses employés, les entités d’Ubisoft, en France, ont été appelées à une première grève par le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo (STJV). Le débrayage aura lieu du 15 au 17 octobre, inclusivement.
Voici un résumé des revendications exprimées par le syndicat :
• Un accord formel sur le télétravail issu d’une véritable négociation entre direction et syndicats, et non d’une décision arbitraire prise en amont plusieurs mois à l’avance. Cet accord doit garantir à chaque personne de pouvoir choisir librement le nombre de jours à distance et leurs dates, décomptés au mois et non à la semaine.
• Une augmentation immédiate de tous les salaires, en compensation de la baisse de notre niveau de vie de ces dernières années. Le rétablissement de l’intéressement à 60% des objectifs. La fin de l’inégalité salariale de genre et l’augmentation plus accrue des bas salaires.
• La réelle prise en compte des avis des employé·es par la mise en place d’un dialogue social digne de ce nom par la direction d’Ubisoft, qui semble confondre dialogue et monologue.
Il n’est pas impossible qu’Ubisoft ait recours à cette stratégie dans le but de provoquer des départs, se lavant ainsi les mains de mises à pied futures et d’une mauvaise image publique comme conséquence. Qu’en pensez-vous?
Vous pouvez passer en revue le communiqué du Syndicat, ici.
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