Ce serait la fin pour l’entreprise Ubisoft. Du moins, tel qu’on la connaît.

La structure de l'entreprise est appelée à changer, sous la pression de plus en plus d'actionnaires.

Comme reporté par l’agence de presse Reuters, prenant ses informations corroborées par deux sources près de l’entreprise, les actionnaires d’Ubisoft auraient entamé des travaux de restructuration, advenant un rachat hypothétique de l’entreprise ayant pour but de la retirer des marchés boursiers.

Les scénarios mis à la table assureraient toutefois que la famille Guillemot demeure en plein contrôle de l’entreprise. La famille Guillemot aurait eu des pourparlers avec le conglomérat chinois Tencent, qui est présentement le second principal actionnaire d’Ubisoft.

L’agence Reuters a été informée, sous le couvert de l’anonymat, que l’entreprise Tencent hésitait à participer au rachat, n’étant pas satisfaite de la part des liquidités qui lui serait attribuée au terme de la transaction et du pouvoir décisionnel accordé. Les modalités entourant le droit de veto conservé par la famille fondatrice seraient contentieuses.

Au terme de la transaction, La famille fondatrice d’Ubisoft souhaite garder le contrôle de l’entreprise et de ses propriétés intellectuelles.

Tencent pourrait tout simplement patienter jusqu’à ce des facteurs externes affectent encore plus la position de l’entreprise sur le marché, acculant ainsi la famille Guillemot et les forçant à réévaluer leurs conditions.

Les discussions entre toutes les parties impliquées sont en cours, car Tencent souhaite prévenir toute éventuelle prise de contrôle hostile par d’autres acteurs.

Lorsque contactée par Reuters, l’entreprise Tencent a refusé de commenter sur le sujet. Quant à elle, l’équipe représentant la famille Guillemot n’a toujours pas donné suite aux requêtes.

Plus de détails à venir.

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Michel Castilloux

Créateur de contenu du Québec traitant d'actualités, tests, textes d'opinion, entrevues et concours. Marié et papa de deux petits monstres. Michel est constamment plongé dans une nostalgie profonde pour des dessins animés japonais des années 80 et 90.

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