
Comme dans le premier jeu, on incarne Flux Dabes, un routier spatial qui – sans surprise – s’écrase de nouveau sur la planète alien Woanope. La différence, c’est que la suite est plus grande, plus colorée et surtout mieux pensée. Fini les mondes générés aléatoirement : ici, chaque biome et chaque quête a été construit à la main par les développeurs de Butterscotch Shenanigans. Résultat : l’exploration paraît beaucoup plus naturelle, comme un vrai RPG d’aventure avec des mécaniques de crafting en supplément.
Crashlands 2 est disponible sur Steam, iOS et Android, avec une sauvegarde partagée grâce au système maison Rumpus. En clair, vous pouvez farmer quelques ressources sur votre téléphone en allant en cours, puis continuer la même partie sur votre PC en rentrant.
Aussi, je tiens à remercier Butterscotch Shenanigans pour la clé ayant été utilisée pour tester le jeu. Cette clé a été obtenue par le biais d’une collaboration avec Keymailer.
Visuellement, c’est pétant de couleurs et très net. Même quand les combats deviennent chaotiques, on saisit tout ce qui se passe. La direction artistique est fort soignée et tellement particulière.
Elle se décrit simplement en trois mots : explorer, taper, fabriquer. On récolte des ressources, on met des baffes à des créatures aliens (oui, vraiment), et on utilise le loot pour fabriquer armes, armures et bases. Puis, on recommence.
La différence avec d’autres jeux de survie ? Crashlands 2 ne vous laisse pas dans le flou : il y a des quêtes, une histoire, et des PNJ qui vous poussent à avancer.
Bref, c’est le genre de jeu où on se dit : “Allez, juste une quête de plus.” Et deux heures plus tard, on n’a toujours pas fermé notre appareil.
Les affrontements reposent sur le timing et l’esquive. Les ennemis annoncent leurs attaques par des signaux visuels, et il faut apprendre leurs patterns. Mais voilà : au début, c’est clairement un test d’équipement. Peu importe vos réflexes, sans la bonne armure vous subissez des dégâts ridicules Heureusement, une fois équipé correctement, les combats deviennent fluides et satisfaisants. Et si vous cherchez plus de challenge, les mises à jour récentes ont ajouté un mode Hardcore (mort permanente), un mode Scramble (style roguelike où la progression est mélangée) et un mode Custom pour régler la difficulté à votre sauce.
Ayant trait aux mises à jour, les développeurs ne lâchent pas le morceau :
• Mise à jour 1.1 (The Compendium) : nouvelles armes, refonte des familiers, encyclopédie in-game, etc.
• Mise à jour 1.2 (The Hardcore Scramble) : modes Hardcore, Scramble et Custom + nouveaux familiers. Bref, plein de rejouabilité.
Résultat : sur Steam, les évaluations sont déjà “très positives” et continuent de grimper.
Vous incarnez Flux Dabes, revenu sur Woanope pour vous ressourcer, mais vous êtes projeté dans une nouvelle aventure à la suite d’une explosion mystérieuse. L’exploration du monde alien vous permettra de rencontrer des êtres fantastiques, résoudre des mystères et créer des objets inédits. La survie passe par la coopération : nouer des amitiés pour débloquer des recettes, des équipements et des possibilités de gameplay uniques.
Vous aurez aussi un foyer à bâtir, un havre accueillant où vous et vos amis pourrez reprendre votre souffle… avant de décider de contrer la menace qui pèse sur Woanope. Chaque biome et chaque PNJ ont été pensés pour donner envie de fouiller. Donc si vous aimez les jeux légers avec une bonne dose d’humour, ça passe crème. Si vous êtes allergique aux vannes à répétition, ça risque de vous saouler.
Côté son, la trame musicale signée Fat Bard mélange ambiances spatiales et guitares western, et contre toute attente, ça colle parfaitement à l’ambiance “Far West galactique”. Perso, je l’ai mise en fond pour réviser, et ça marche étonnamment bien.
Crashlands 2 offre une rejouabilité remarquable, non seulement grâce à la richesse de son contenu (crafting, exploration, systèmes narratifs), mais surtout via les modes ajoutés par les mises à jour qui transforment totalement la manière de jouer. Que vous vouliez un défi relevé, une session relax, ou une expérience unique à chaque partie, le jeu s’adapte. La communauté est unanime : on y revient, et souvent, avec plaisir.
C’est drôle, coloré, sans prise de tête (pas de barres de faim ou de soif à surveiller), et ça avance toujours. Le cross-save est un vrai plus : on joue quand on veut, où on veut.
Ce n’est pas pour tout le monde : si vous voulez un jeu de survie réaliste et sérieux, ou si vous détestez l’humour potache, passez votre chemin. Mais si vous voulez un jeu qui mélange aventure, craft et bonne humeur, franchement, pour son prix, c’est une super pioche. En bref : imaginez Animal Crossing qui rencontre Don’t Starve, mais avec des baffes géantes et zéro compteur de calories. Et honnêtement ? J’y retourne sans hésiter.
Vous pouvez vous procurer le jeu, ici.
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Créateur de contenu du Québec traitant d'actualités, tests, textes d'opinion, entrevues et concours. Marié et papa de deux petits monstres. Michel est constamment plongé dans une nostalgie profonde pour des dessins animés japonais des années 80 et 90.